Biennale de Saint-Maur 2017

Jusqu’au 26 novembre 2017 à la Villa Médicis de Saint-Maur.

Le thème de la huitième biennale, “Lumières”, étant très large, a attiré de nombreux artistes, dont près de quarante pour cent d’étrangers ou vivant à l‘étranger. Parmi les trente-cinq retenus, plusieurs nous étaient déjà connus, puisque, par exemple, le second prix a été attribué à Ariane Fruit, lauréate GRAViX 2017.

Mathilde Seguin, “Pas portrait de famille Jeanne GR et Angélique”,
linogravure, 30,2 cm x 71,1 cm, 2016

Il est toujours intéressant de voir des travaux nouveaux d’un artiste que l’on suit depuis plusieurs années. C’est le cas pour les portraits qui restent saisissants de Christine Gendre-Bergère, les aquatintes très fortes de Sylvie Abélanet, les mystérieuses pointes-sèches de Jeanne Clauteaux-Rebillaud, les architectures précises de Léon Garreaud de Mainvilliers, les évocations diaphanes de Mikio Watanabé, les linogravures colorées à la planche perdue de Lise Follier-Morales, les aquatintes sensibles de Charles-Henri Delprat.… Pour lire la suite “Biennale de Saint-Maur 2017”

Critique d’art désabusé

On ne saurait trop recommander aux nouvelles générations d’artistes ou d’historiens d’art ainsi qu’aux amateurs d’art de tous âges, la lecture réjouissante et vivifiante de ce petit livre qui est passé presque inaperçu de bien des médias : « Journal d’un critique d’art désabusé » de Michel Ragon, aux éditions Albin Michel, Paris, 2013, ISBN 978-2-226-24854-1.

Né en 1924, Michel Ragon a été critique d’art et d’architecture, aussi écrivain lauréat du prix des lectrices du magazine Elle, du Goncourt du récit historique, etc. pour « Les mouchoirs rouges de Cholet » (1984), surtout promoteur des avant-gardes : COBRA, l’abstraction lyrique, etc.Pour lire la suite “Critique d’art désabusé”

Salon d’automne 2017

Pénétrer dans la section gravure est un vrai plaisir : elle est à la fois grande, cinq espaces bien délimités, et homogènes, chaque œuvre y a trouvé sa place sans nuire à sa voisine. L’ensemble crée une atmosphère de travail, de passion, d’intimité aussi. Et pourtant, ils ont été quatre-vingt onze artistes invités par des organisateurs dévoués, Caude-Jean Darmon en premier lieu, qu’il nous faut remercier.

Jean Lodge, “near the top, Frost” 2017

Impossible de citer tous les artistes mais en voici juste un trop modeste aperçu. Tout d’abord la lauréate du Salon d’automne de l’année dernière, Charlotte Massip, plusieurs fois nominée pour le prix GRAViX, dont nous aimons les figures, « disséqués », étranges et grandes femmes mythiques.… Pour lire la suite “Salon d’automne 2017”