Louis-René Berge, « un maître du burin » (1927-2013)
Galerie Documents 15, 15 rue de l’Échaudé 75506 PARIS
info@galeriedocuments15.com
12 mai – 10 juin 2017
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Entrée libre
Louis-René Berge : La Grande Bousculade,
1989, burin, ex. sur Arches, 43 x 31 cm
C’était un vœu d’Érik Desmazières, lui aussi graveur et membre de l’Institut, que de rendre un hommage à son confrère à l’Académie des beaux-arts, Louis-René Berge, récemment disparu. Louis-René Berge a beaucoup fait pour l’estampe et sa renommée, non seulement en gravant lui-même, d’un burin solide et personnel, une belle quantité de pièces qui frappent par leur caractère insolite, mais en essayant de défendre au mieux et de promouvoir par tous les moyens mis à sa disposition les arts de l’estampe qu’il estimait à juste titre trop délaissés par le public. C’est ainsi qu’il avait été à l’initiative de la création de l’association Manifestampe qui poursuit depuis une quinzaine d’années les mêmes objectifs et dont il a été président puis président honoraire. Il avait été également le promoteur de diverses expositions, dont notamment, en 2012, avec Anne Guérin, La gravure en mouvement du XVe au XXIe siècle, (Yerres, Propriété Caillebotte). Un catalogue partiel de son œuvre a été publié en 2014 à l’occasion d’une exposition rétrospective à l’Espace Évolution Pierre Cardin à Paris : Louis-René Berge / Le théâtre du temps. La présente exposition est moins ambitieuse, mais tout de même digne d’intérêt : trente-deux pièces (qui proviennent de la famille) encadrées sur les murs témoignent d’un œuvre gravé original et séduisant. Et ici, les estampes sont à vendre, d’ailleurs à des prix très raisonnables selon le souhait souvent exprimé de l’artiste lui-même, qui comprenait bien, et il faut le répéter sans cesse, que l’art de l’estampe est celui du partage.
Maxime Préaud