Terre d’estampes

Les xylographies de Julian Lemousy
et les « Balises » de Marie Heughebaert

(Cl. Anne Paulus)

« Terre d’estampes »
19 mai – 6 juin 2021
Galerie L’entr@cte
3 rue de Versailles
92410 Ville d’Avray

En cette fin de semaine après Confinement III, de nombreuses expositions ouvraient enfin leurs portes. Laquelle choisir ? Tentation d’aller de nouveau admirer l’immense fresque panoramique du commerce mondial en ses quatre points cardinaux peinte par Évariste-Vital Luminais (L’Amérique), Désiré François Laugée (La Russie et le Nord), Victor Georges Clairin (L’Asie, L’Afrique) et Hippolyte Lucas (L’Europe) sous le dôme de la Bourse du commerce de Paris récemment restaurée grâce à la générosité de François Pinault.… Pour lire la suite “Terre d’estampes”

Jean Boucher

“Flûte” burin de Jean Boucher (Cl. Olaf Idalie)

Je veux vous parler d’un ami graveur.
Le plus modeste et discret qui soit. ( Et je parle sous son contrôle). Il maîtrise le burin comme personne; mais qui le connaît ?
Personne, justement car il réserve sa production à ses proches, je dirais même à ses intimes.
Ma proposition de le faire connaître semble lui poser problème.
Il a écrit un beau poème sur la gravure et je voudrais le transcrire en entier, aussi vais-je faire court pour le présenter.
Il s’appelle Jean Boucher et s’approche des soixante-dix printemps.
C’est un homme d’admiration.… Pour lire la suite “Jean Boucher”

Travailleurs de l’ombre

À propos de :
“Le serviteur inspiré / Portrait de l’artiste en travailleur de l’ombre”
Emmanuel Pernoud
Dijon, les Presses du réel, 2020, 160 p., ill.
ISBN : 978-2-37896-150-3

J’aimerais recommander à mes amis graveurs et amateurs d’estampes anciennes ou modernes la lecture du dernier ouvrage de mon camarade Emmanuel Pernoud, Le serviteur inspiré / Portrait de l’artiste en travailleur de l’ombre, (Dijon, les Presses du réel, 2020, 160 p., ill.). Il n’emporte pas toujours l’adhésion, mais il alimente la réflexion sur notre art, ce qui ne peut être mauvais en soi.

L’intention de l’auteur, aujourd’hui professeur de l’art contemporain à l’université, jadis conservateur au Département des estampes de la Bibliothèque nationale de France, où il était en charge de l’estampe contemporaine, est d’interroger la relation entre un artiste prétendument créateur (un peintre, par exemple) et son éventuel interprète en gravure, qui ne serait pas un créateur et peut-être même pas un artiste ; on pourrait aller jusqu’à le considérer comme un serviteur, un larbin.… Pour lire la suite “Travailleurs de l’ombre”