Paysage et estampe – 7

La forêt de Fontainebleau (3)

Si les artistes vont investir la région, en particulier la forêt de Fontainebleau, certains sur les pas et les premiers fléchages des sentiers de Denecourt, ils ignoraient une grande particularité des lieux, qui nous emmène à l’origine lointain de l’art stampassin : la gravure !

Anne-Sophie Leclerc, conservatrice du patrimoine et responsable du Musée départemental de préhistoire d’Île de France, évoquant en particulier ce « Territoire de chasse à courre prisé par les rois et même ancienne forêt royale, terre de prédilection pour les peintres du XIXe siècle venus travailler en plein air “sur le motif” », écrira en avant propos d’un superbe ouvrage photographique de Emmanuel Breteau intitulé : “Mémoire rupestre, les roches gravées du massif de Fontainebleau,” cette remarque : « Si les chasseurs du domaine royal – et on peut les comprendre – sont passés à côté des gravures, les peintres, trop absorbés semble-t-il par le pittoresque du chaos rocheux et probablement plus attirés par la lumière que par la pénombre des abris-sous-roche et l’abstraction de leurs motifs, n’y ont pas davantage prêté attention.Pour lire la suite “Paysage et estampe – 7”

Callot en Ré

« Siège de Saint-Martin » gravé par Jacques Callot en 1631

Retrouver chaque été une œuvre magistrale de Jacques Callot est toujours source de plaisir esthétique, de découvertes inédites voire d’énigmes à élucider. En effet, la médiathèque La Pléiade de Sainte-Marie de Ré possède1 et expose un « Siège de Saint-Martin », plus connu sous le titre « Le siège de l’île de Ré ». Il s’agit d’une des deux commandes passées par Marie de Médicis à Jacques Callot pour glorifier la prise de la ville rebelle de La Rochelle, en 1628, par les troupes royales commandées par ses deux fils, Gaston d’Orléans et le roi Louis XIII.… Pour lire la suite “Callot en Ré”