Yvon Le Bras, lauréat du prix, le 21 mars 2024,
brandissant un verre d’eau (Cl. Maxime Préaud)
Le Prix Henri Beraldi 2024 a été remis jeudi 21 mars à 20h à Yvon Le Bras par Philippe Sénéchal, président du Comité national de l’estampe, en compagnie de Christian Collin, président de la Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau, et de Joseph de Colbert, président de l’association Les Amateurs d’Estampes. Cet événement est volontairement lié à la Paris Print Fair dont il a été parlé ici-même il y a peu, et dont plusieurs participants étaient présents ainsi que diverses personnalités du monde de l’estampe, parmi lesquelles Sylvie Aubenas, directrice du Département des estampes de la Bibliothèque nationale de France et, représentée par Maxime Préaud, Rosemary Piolais présidente de Manifestampe-Fédération nationale de l’estampe. Voyez ci-après le communiqué de presse rédigé par Valérie Sueur-Hermel, conservatrice au Département des estampes et secrétaire du Comité national.
Maxime Préaud
Communiqué de presse
Créé en 2023 par le Comité national de l’estampe, l’association Les Amateurs d’Estampes et la Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau, le prix Henri Beraldi récompense annuellement une thèse de doctorat sur l’estampe soutenue dans une université française ou un ouvrage (essai ou catalogue raisonné) publié en France. Pour sa première édition, le jury de ce prix s’est réuni le 7 mars 2024 sous la présidence conjointe de Philippe Sénéchal, président du Comité national de l’estampe, de Joseph de Colbert, président de l’association Les Amateurs d’Estampes et de Christian Collin, président de la Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau.
Le prix a été décerné à l’unanimité à Yvon Le Bras pour sa thèse intitulée : La Gravure visionnaire, autour de Michel Random et de la galerie Michèle Broutta, des années 1970 aux années 2010 : une qualification artistique à l’épreuve du « grand récit ». Dirigée par Emmanuel Pernoud, professeur émérite d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, cette thèse a été soutenue le 9 janvier 2023 à l’Institut national d’histoire de l’art, sous la présidence de Fabrice Flahutez.
Grâce à une enquête minutieuse et à des entretiens avec les artistes, galeristes et collectionneurs, Yvon Le Bras retrace l’histoire d’un courant, né dans les années 1970, réunissant des graveurs qualifiés de « visionnaires » par le critique Michel Random et exposés dans la galerie de Michèle Broutta. La qualité des recherches menées et l’originalité du traitement d’un sujet dédié à l’estampe contemporaine, rarement abordé dans les travaux universitaires, ont été unanimement reconnues par le jury.