David Maes

David Maes, Les Trois Pins, pointe sèche, ici sur un des murs de la galerie Felli, avec à gauche une sculpture de Jeanne Bouchart (Cl. M. Préaud)

David Maes, estampes ; Jeanne Bouchart, sculptures ; Sue Bryan, fusains
Exposition du 4 septembre au 3 octobre 2021, du mardi au samedi
Galerie Felli
127 rue Vieille-du-Temple 7503 Paris

La bonne nouvelle est le bref passage à Paris de David Maes, qui expose ses dernières estampes dans le Marais, à la galerie Felli, où peut se voir régulièrement du bon-temporain (comprend qui peut, comprend qui veut). Il s’agit de pointe sèche gravée dans le cuivre, traitée sobrement selon l’habitude de David, qui refuse ici (ce n’est d’ailleurs pas nouveau) de travailler dans les plaques quadrangulaires auxquelles nous sommes accoutumés, mais propose des formats aléatoires audacieux qui ne retirent rien à l’élégance de son graphisme. Il est surtout question d’arbres, mais pas seulement.

David Maes, Sans titre, pointe sèche, ici sur un des murs de la galerie Felli
(Cl. M. Préaud)

David avait été lauréat du prix GRAViX il y a déjà un certain temps, en 1991. Il mérite sûrement d’autres récompenses. J’en parle un peu plus dans la description que j’ai faite de son atelier, du temps où il habitait Combs-la-Ville, avant de se réfugier dans le Gard (« À côté du garage, ou L’atelier de David Maes », pour les Nouvelles de l’estampe, n° 253, 2015, p. 50-57, accessible en ligne).

 

Maxime Préaud