Commémoration

Espampe de Julien Mélique
(Carte de vœux 2021 de Manifestampe
Visuels de la Fête de l’estampe 2021)

La répétition d’un événement forge sans aucun doute une mémoire commune. Aussi les fêtes anniversaires sont-elles universellement présentes dans la plupart des civilisations humaines. Les circonstances particulières pendant lesquelles elles se déroulent magnifient, altèrent ou dégradent leurs souvenirs. Ceux des Fêtes de l’estampe 2020 et 2021 seront certainement marqués par les restrictions sanitaires louables prises pour obvier la pandémie qui perdure : confinements, couvre-feux et autres laisser-passer. L’estampe de Julien Mélique, dont les sardines confinées et le mot “Liberté” sont l’emblème et le slogan (estampe reprise sur les affiches de cette fête 2021) s’accorde particulièrement avec la date qui en a fondé l’existence, celle anniversaire du 26 mai 1660.… Pour lire la suite “Commémoration”

Paysage et estampe – 4

Millet, une personnalité marquante (suite)

C’est dans la peinture que Millet s’exprima le mieux, laissant surtout à d’autres le soin de traduire ses tableaux en estampes, mais il en grava lui-même quelques-unes. Dans ses propres gravures, il décrit les divers travaux paysans, à la ferme (“Cardeuse”, “Fileuse”, “Couseuse”, “Tricoteuse”, “Baratteuse”, “Paysan rentrant du fumier”…) ou aux champs (“Bêcheurs”, “Semeur”…) et dans les prés, s’attardant sur une “Bergère gardant son troupeau”, évoquant aussi la “Cueillette des haricots”, la “Récolte du sarrasin”, “Le Départ pour le travail”, “La Veillée” après le labeur… L’heure importante du paysan est celle du départ pour la journée de travail.… Pour lire la suite “Paysage et estampe – 4”

Paysage et estampe – 3

Millet, une personnalité marquante

Artiste d’exception et personnage éminent de l’École de Barbizon : Jean-François Millet (1812-1867), qui habita Grande Rue, aux n° 27-29, près de chez Jacque et de Díaz de La Peña, que nous évoquerons plus tard.

“Millet devant son atelier”, eau-forte de Frédéric Jacque
(Cl. © Maison-Atelier J.-F. Millet, Barbizon)

Le voici devant son atelier, gravé plus tard à l’eau-forte, en 1881, par Frédéric Jacque (1859-1931), l’un des deux fils de Charles. Avant d’aller plus avant, une petite remarque. Aux apports techniques qui avaient favorisé le développement de ce qui fut appelé l’École de Barbizon : pigments à l’huile en tube pour la peinture et encre en pots pour l’impression des estampes, il s’y ajoute pour la gravure le travail à l’eau-forte de la planche métallique.… Pour lire la suite “Paysage et estampe – 3”