David Maes

David Maes, Les Trois Pins, pointe sèche, ici sur un des murs de la galerie Felli, avec à gauche une sculpture de Jeanne Bouchart (Cl. M. Préaud)

David Maes, estampes ; Jeanne Bouchart, sculptures ; Sue Bryan, fusains
Exposition du 4 septembre au 3 octobre 2021, du mardi au samedi
Galerie Felli
127 rue Vieille-du-Temple 7503 Paris

La bonne nouvelle est le bref passage à Paris de David Maes, qui expose ses dernières estampes dans le Marais, à la galerie Felli, où peut se voir régulièrement du bon-temporain (comprend qui peut, comprend qui veut). Il s’agit de pointe sèche gravée dans le cuivre, traitée sobrement selon l’habitude de David, qui refuse ici (ce n’est d’ailleurs pas nouveau) de travailler dans les plaques quadrangulaires auxquelles nous sommes accoutumés, mais propose des formats aléatoires audacieux qui ne retirent rien à l’élégance de son graphisme.… Pour lire la suite “David Maes”

Alain Le Foll

Dans l’exposition Le Foll le 26 août 2021 (Cl. M. Préaud)

Alain Le Foll / Maître de l’imaginaire
du 26 juin 2021 au 2 janvier 2022
Palais Lumière
Quai Charles-Albert Besson
74500 Évian-les-bains

Pour ceux qui sont encore en vacances ou le seront dans les six mois prochains, ils peuvent aller faire un tour à Évian, au bord du lac Léman. La ville est plutôt agréable, le lac omniprésent est une merveille changeante, et l’on y trouve au Palais Lumière qui est un de ses fleurons une belle exposition de l’œuvre d’Alain Le Foll, dont le commissariat a été assuré par Céline Chicha-Castex, conservatrice chargée de l’estampe contemporaine à la Bibliothèque nationale de France.… Pour lire la suite “Alain Le Foll”

Travailleurs de l’ombre

À propos de :
“Le serviteur inspiré / Portrait de l’artiste en travailleur de l’ombre”
Emmanuel Pernoud
Dijon, les Presses du réel, 2020, 160 p., ill.
ISBN : 978-2-37896-150-3

J’aimerais recommander à mes amis graveurs et amateurs d’estampes anciennes ou modernes la lecture du dernier ouvrage de mon camarade Emmanuel Pernoud, Le serviteur inspiré / Portrait de l’artiste en travailleur de l’ombre, (Dijon, les Presses du réel, 2020, 160 p., ill.). Il n’emporte pas toujours l’adhésion, mais il alimente la réflexion sur notre art, ce qui ne peut être mauvais en soi.

L’intention de l’auteur, aujourd’hui professeur de l’art contemporain à l’université, jadis conservateur au Département des estampes de la Bibliothèque nationale de France, où il était en charge de l’estampe contemporaine, est d’interroger la relation entre un artiste prétendument créateur (un peintre, par exemple) et son éventuel interprète en gravure, qui ne serait pas un créateur et peut-être même pas un artiste ; on pourrait aller jusqu’à le considérer comme un serviteur, un larbin.… Pour lire la suite “Travailleurs de l’ombre”