« URBS »

La galerie, côté est (Cl. C. Allard)

Exposition « URBS »
Paysages urbains
Chantiers, réseaux routiers et chemins de fer
29 avril au 14 juin 2025
Librairie & Galerie Saint-Michel
17 quai Saint-Michel, Paris Ve

« URBS », tel est le titre générique de l’exposition que présente la Librairie & Galerie Saint-Michel, sur le quai du même nom, quasiment en face de Notre-Dame. Comme tout le monde ne sait pas que le mot d’urbs, en latin, a pour sens usuel la ville1, Constance Allard a jugé bon de préciser en sous-titre que les estampes qu’elle a rassemblées sur les murs de son relativement petit espace chaleureux sont des « Paysages urbains / Chantiers, réseaux routiers et chemins de fer ». J’ai souvent pensé qu’une des différences entre la photographie et l’estampe est que la première conserve la mémoire de la laideur tandis que la seconde la magnifie, par cette espèce de transsubstantiation dont l’art est seul capable.

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Lise Follier-Morales

Exposition Itinéraires 1982-2024
Château des Comtes du Perche
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)
du 5 avril au 21 septembre 2025

Il s’agit ici d’une sorte de rétrospective de l’œuvre graphique de Lise Follier-Morales. Mais une rétrospective bien partielle, car cet ensemble de quelque cent-vingt pièces est une sélection plutôt sévère d’un travail multiforme commencé il y a plus de quarante ans.

L’artiste s’est essayée à la plupart des techniques classiques, y compris le burin. Mais elle a aussi tenté le carborundum, et même le carton, dont sont présentés ici quelques témoignages. Toutefois la manière qui l’a véritablement passionnée est celle de la taille d’épargne, qui lui permet d’utiliser au mieux ses talents innés de coloriste, qu’elle exprime également dans ses travaux au pastel ou à la gouache dont on voit ici quelques exemples. Continuer la lecture de « Lise Follier-Morales »

Eugène Viala

Exposition à la Fondation Taylor
1 rue La Bruyère 75009 PARIS)
13 mars au 3 mai 2005

L’exposition devrait ravir les amateurs de l’estampe « visionnaire », voire « fantastique ». Environ une centaine de pièces sont présentées, non seulement les eaux-fortes enrichies d’aquatinte et de pointe sèche, mais également des dessins. Elles sont venues pour la plupart du musée Denys-Puech de Rodez (c’est l’occasion, pour l’ignorant qui écrit ces lignes, d’en apprendre l’existence, il ne connaissait que le musée Fenaille, lequel participe aussi) et de la collection de Jean Costecalde.

C’est encore de l’estampe qui se regarde de près (Cl. Maxime Préaud)

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