«Je n’ai rien sur moi», gravure (Cl. Véronique Durieux)
Véronique Durieux
«Multiples, uniques et sculptures»
Villa des arts, 15 rue Hégésippe Moreau, 75018 Paris
tous les jours de 16h à 19h.
Outre des lieux d’exposition, divers et variés, dont celui qui est présenté ci-dessus, Véronique Durieux (1958, Paris) est coutumière des manifestations temporaires réalisées dans sa ~ galerie du 36.6 ~ un lieu sis 36, boulevard d’Ornano dans le XVIIIe arrondissement. Depuis plusieurs années, Véronique Durieux a installé un espace d’exposition de quelque 80 m², un lieu qui est en même temps un de ses ateliers. Elle y organise une à deux fois par an, selon les urgences – celles dont elle décide qu’elles seront urgentes – des événements permettant de voir ses œuvres et parfois les œuvres d’artistes qu’elle invite.
Au centre de ses problématiques, une narration autobiographique, autant éprouvée par le texte que transcendée par l’image. La lithographie semble la technique la plus à même de répondre à cette demande. L’utilisation du crayon est une sorte de prolongement presque spontané du dessin. Un dessin signifiant et utilitariste, qui devrait permettre de résoudre les différents dangers qui sont contenus sur les lithographies réalisées sur papier ou sur coton, de même, que les uniques, ou les tissus repris, enrichis d’autres textiles, concordant tous vers une thérapie digne de Sisyphe.
Les œuvres sont également une interrogation constante. Qui suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Lorsque la pression est trop forte, le tango s’avère une autre approche, efficace, volatile et pulsionnelle à celle de l’art. Véronique Durieux a édité récemment différents documents dont un livre d’artiste qui sera présenté en ce même lieu. Un dernier point, et non des moindres, n’entre pas qui veut ni n’importe quand dans cet espace ! Il faut, non pas montrer patte blanche, mais forcément contacter l’artiste qui se fait un plaisir d’inviter les curieux élus.
Christophe Comentale